A l’heure des bouleversements digitaux et comportementaux, proposer un SAV digital apparaît comme une solution qui répond à différents enjeux du métier. Toutefois, pour que la digitalisation du SAV porte ses fruits, il est impératif de proposer une expérience aussi qualitative et efficace que celle de l’achat en ligne.
Dès lors tous les SAV digitaux ne se valent pas.
Avant tout une expérience exhaustive et 100% en ligne qui propose des services non seulement « réactifs » mais aussi complémentaires, connexes et innovants. Cela signifie couvrir tous les cas de figure possible : réparation atelier, intervention à domicile, commande pièces détachées.
Ensuite donner une autonomie totale au client pour qu’il puisse effectuer le geste métier seul : un très bon niveau d’intuitivité, une interface fluide, faire appel à l’intelligence artificielle pour remplacer au maximum le conseiller SAV.
Articuler le digital et l’analogue pour que, par exemple, le client puisse de chez lui prendre un RDV en ligne, mais aussi recevoir le produit et l’autoréparer quand cela est possible. Mais surtout une solution omnicanale qui lui laisse la flexibilité de basculer du mode en ligne, au magasin ou au service client par téléphone.
Garder à l’esprit le rythme et donc la rapidité des process en réduisant les saisines qui ont déjà été faites par le vendeur (facture, information du produit, éligibilité à la garantie) ainsi qu’en assurant un suivi en temps réel des différents paramètres (localisation du produit, état de la réparation, statut livraison..).
Il s’agit d’éviter tout rupture entre l’expérience d’achat et le SAV que vous proposez en donnant le ressenti d’un parcours intégré :
Le vendeur a tendance à investir dans l’expérience d’achat qui est générateur de chiffre et on laisse tomber le SAV! Or si une mauvaise expérience SAV peut impacter négativement l’image d’une marque, l’inverse est tout aussi vraie : un bon SAV fidélise et génère de nouveaux clients
Intrinsèquement lié au premier point, le SAV est rarement mis en valeur car il est synonyme de problèmes, pannes, conflits et, in fine, d’insatisfaction du client.
Le SAV est un domaine complexe, pétrie par plusieurs contraintes techniques, fonctionnelles et organisationnelles. La complexité de ces agencements conduit à un conservatisme qui freine le souhait d’innover dans ce domaine.
Plusieurs acteurs, distincts du vendeur, interviennent dans la chaine SAV : les fournisseurs, les réparateurs… Chacune des parties-prenantes intégrées dans ce processus possède un niveau de maturité digitale. Aussi, elles sont rarement toutes au même niveau ce qui génère des difficultés d’interconnexion.
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Si les conditions d’un bon SAV digital préfigurent une réponse innovante aux attentes des clients, certains obstacles d’ordre culturel et technique peuvent décourager sa mise en œuvre. Pour surmonter ces difficultés et développer un SAV digital ambitieux, intelligent et autonome, il convient donc de s’interroger sur les moyens et les méthodes à mettre en place. C’est ce que nous vous proposons dans notre prochain billet !